Uecse

Union des étudiants pour le changement du système éducatif

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Union des étudiants pour le changement du système éducatif

mercredi 16 janvier 2013

Maroc : Des bacheliers dénoncent l'accès difficile à l'enseignement supérieur

Ils ont eu 15, 16 ou encore 17 de moyenne au baccalauréat cette année. Ils ont brillamment décroché leurs diplômes avec des mentions bien et très bien, pensant que cela leur permettrait d’accéder confortablement aux études supérieures de leur choix. Mais, il n’en est rien. Pour dénoncer la situation actuelle du système éducatif marocain, des étudiants marocains, pour la plupart des nouveaux bacheliers, ont constitué un groupement qu’ils ont baptisé « L’Union des étudiants pour le changement du système éducatif ».
Et pour exprimer leur ras-le-bol, ces étudiants regroupés sous le sigle de l’UECSE ou de l’UX, viennent de lancer un appel au sit-in pour le 6 août 2012. « UX souhaiterait lancer par ce sit-in un débat national sur l'éducation, mettre les lumières sur celle-ci et sur ces étudiants brillants, créatifs et doués pour la plupart, et qui ne demandent rien de plus que leurs droits », explique le mouvement sur sa page Facebook réunit déjà plus de 7000 personnes.
Des seuils d’accès exagérés
A travers une vidéo, publiée le 1er août sur Youtube, ces bacheliers dénoncent, entre autres, les seuils d’accès excessifs fixés cette année par les grandes écoles marocaines de l’Enseignement supérieur. A commencer par l’Ecole nationale de l’architecture (ENA) qui a, selon eux, fixé son seuil d’accès à 17,27 de moyenne, l’Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG) qui n’accepterait pas des moyennes en dessous de 16 ou encore la faculté de médecine qui, elle, imposerait une note supérieur ou égale à de 15,54/20. « Dorénavant, si tu as 10, 12, 14 ou encore 16 de moyenne au baccalauréat, cela revient au même…tous les chemins mènent à la fac », déplore un jeune étudiant dans cette vidéo de sensibilisation.

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UECSE : Appel au sit-in du 6 août à 16h


« Si notre pays ne donne pas la chance aux étudiants ayant mention bien/très bien afin d'exploiter leurs capacités, ce n'est pas la fin du monde. D'autres pays plus développés pourront les accueillir à bras ouverts ! Vous pourriez sous-entendre le fait qu'une bonne partie de ces étudiants font partie de la classe sociale basse, ce qui prouve parfaitement la cause de leur chômage, eh bien je vous répondrai tout simplement et avec franchise que notre pays ne calcule pas les pauvres sauf en cas d'exception , la réalité peut s'avérer parfois tellement dure » , regrette Tayeb Errarhay, dans un commentaire publié sur la fanpage de l’UECSE. Et d’ajouter : « Priver les futurs citoyens/nes d'exploiter leurs connaissances qui peuvent être excellentes, enfoncera plus profondément notre pays vers la misère inouïe ». 
 « Les bacheliers, cette année, sont condamnés dans la plupart des cas à la faculté, et ce même avec une mention très bien! A cette véritable hémorragie qui montre l'état catastrophe de notre système éducatif, la seule proposition du gouvernement est de toucher au principe de gratuité des facultés », souligne, là encore, l’Union des étudiants pour le changement du système éducatif.
Et le gouvernement ?  
Du côté du gouvernement marocain, le ministre de l’Enseignement supérieur Lahcen Daoudi avait récemment suscité la polémique, en laissant entendre que la gratuité des facultés au Maroc approchait à sa fin. « Nous avons un autre problème grave, celui du tout-gratuit des études supérieures dans notre pays. Nous ne pouvons plus continuer dans cette logique(…). On veut bien prendre en charge les pauvres, les étudiants issus des couches moyennes inférieures, mais il est temps que les ménages qui ont les moyens puissent apporter une contribution à l’effort de la collectivité », avait déclaré le ministre dans une interview accordée au quotidien l’Economiste daté du 23 juillet.
Une semaine après avoir fait ces déclarations, Lahcen Daoudi a assuré qu’il n’avait « jamais évoqué la fin de la gratuité des études supérieures ». Selon lui, ses propos ont été « déformés et détournés de leur contexte ». 
Le ministre pjdiste a, par ailleurs, annoncé que le nombre de bourses accordées aux étudiants démunis sera revu à la hausse, tout comme le nombre de lits et des repas des campus universitaires. Cela suffira-t-il à convaincre ces étudiants ? Pas si sûr. 

Les étudiants marocains manifestent pour un système éducatif meilleur

Rabat : Mobilisés par l’Union des étudiants pour le changement du système éducatif (UECSE), les étudiants marocains organisent par centaines des sit-in, ce lundi après-midi, dans toutes les villes du royaume et ce pour revendiquer une réforme radicale du système éducatif.




Les bacheliers manifestant à Marrakech Il s'agit essentiellement de bacheliers qui sortent à 16 heures pour dénoncer, entre autres, les seuils de notes requis pour l’entrée aux grandes écoles et pour demander l’ouverture d’un  débat national sur le système d’éducation.
Ainsi, les étudiants de Rabat, Salé, Témara, Kénitra se réuniront devant le ministère de l’Éducation nationale à Rabat. Les étudiants de Casablanca, Mohammedia et régions se retrouveront à la Place Mohammed V de Casablanca; Ceux de la zone Nord, se réuniront à la Place des Nations à Tanger. D’autres villes comme El Jadida, Meknès, Safi et Agadir connaîtront aussi des manifestations similaires, selon l'UECSE.

L'UECSE souhaiterait lancer par ce sit-in un débat national sur l'éducation, mettre les lumières sur celle-ci et sur ces étudiants brillants, créatifs et doués pour la plupart, et qui ne demandent rien de plus que leurs droits », explique le mouvement sur sa page Facebook qui réunit déjà plus de 10000 personnes.

Lahcen Daoudi, le ministre de l’enseignement supérieur, reconnait, pour sa part, selon Aswat, que le changement est nécessaire mais tout ne peut pas se faire en un jour. 


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Les étudiants marocains manifestent pour un système éducatif meilleur

L’UECSE appelle au changement du système éducatif


 
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Créée il y a à peine un mois, l’Union des Etudiants pour le changement du système éducatif a 
 organisé hier un sit-in à l’échelle nationale invitant tous les étudiants du royaume à y participer. Groupement de jeunes marocains, l’UECSE a pour objectif de débattre des problèmes de l’éducation au Maroc et d’y trouver des solutions. Un débat qui n’est pas un luxe dans un contexte où près de la moitié des candidats n’ont pas été reçu au baccalauréat 2012.
Les étudiants de Rabat, Salé, Témara, Kénitra ont choisi de se réunir devant le ministère de l’Éducation nationale à Rabat, ceux de Casablanca et de Mohammedia se sont retrouvés Place Mohammed V à Casablanca, tandis que les étudiants du Nord se sont donnés rendez-vous à la Place des Nations à Tanger. Tous sont venus revendiquer des réformes de fond du système éducatif.
Les membres de l’UECSE réclament des changements nécessaires dans le système éducatif marocain qu’ils dénoncent. En effet, des mentions « Bien » et « Très bien » ne leur permettent plus de choisir le cursus qu’ils désirent poursuivre. Ils ont aussi pointé du doigt le problème des équivalences, des infrastructures des établissements qui sont dans un état lamentable, le manque de matériel pour apprendre, le favoritisme, la privatisation de l’enseignement… Autant de maux qui selon les milliers de jeunes mobilisés  (5000 selon les organisateurs et 2000 selon les forces de l’ordre) gangrènent le système éducatif national.

Ils ont aussi dénoncé les propos du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres M. Lahcen Daoudi qui proposait de mettre fin à la gratuité des études supérieures. Le ministre avait également annoncé, concernant la bourse et la vie dans le campus, que le nombre de bourses passerait à 216 000 au lieu de 180 000, et que le nombre de lits augmenterait pour arriver à 90 000 comparés aux 54 000 existants. Autant de promesses qui ne semblent pas suffire.
L’Union des étudiants pour le changement du système éducatif a déclaré qu’elle continuerait d’organiser des sit-in jusqu’à ce que l’on écoute et que l’on prenne en considération ses revendications. Une initiative qui démontre l’urgence d’une réforme de fond du système éducatif national, car comme le résume un des slogans du mouvement : «L’éducation coûte cher? Essayez l’ignorance!».

Albums photo - UECSE

UECSE - Union des étudiants pour le changement du système éducatif

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-مؤسسة بوخالف الابتدائية - نشاط تواصلي - طنجة

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#BghinaN9raw ! UX Casablanca.

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Sit-in 6 Août : Jdida | وقفة 6 غشت : الجديدة

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 #BghinaN9raw ! UX Rabat.

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Violations de droits durant la grève étudiante : appel aux victimes et aux témoins

La Ligue des droits et libertés, l’Association des juristes progressistes et la CLASSE lancent un appel aux victimes de la répression politique et policière du printemps dernier. Cet automne les trois organismes comptent produire un rapport sur les violations de droits commises durant la grève étudiante. Victimes ou témoins de faits sont invités à participer à cette cueillette d’information pour ainsi contribuer à convaincre le gouvernement Marois de la nécessité de tenir une enquête publique.
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« Le nouveau ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, a déclaré, la semaine dernière, qu’il comptait voir s’il y avait lieu de déclencher une enquête sur le travail des policiers. Sa déclaration nous est apparue bien timide en regard de la répression, souvent très brutale, dont ont été victimes les manifestants durant la grève étudiante », évalueNicole Filion, porte-parole de la Ligue des droits et libertés. Rappelons que la Ligue réclame, depuis le printemps dernier, une enquête publique sur l’ensemble des événements qui se sont produits depuis février 2012. « La responsabilité des élus doit également être considérée et les victimes de violations de droits doivent obtenir réparation. L’enquête doit aussi être l’occasion de réaffirmer la nécessité de préserver la liberté d’expression et le droit de manifester », indique la porte-parole de la Ligue.
Les trois organisations ont reçu déjà plus d’une centaine de témoignages et souhaitent par cet appel public répertorier le plus largement possible les cas de violations de droits survenues dans plusieurs villes du Québec, notamment Québec, Sherbrooke, Gatineau, Victoriaville et Montréal.
«La grève étudiante a donné lieu des milliers d’arrestations, fouilles et détentions arbitraires et abusives », rappelle la représentante du comité légal de la CLASSE, Émilie Breton-Côté. « Des personnes ont été blessées gravement, d’autres ont été brutalisées, intimidées, privées de leur droit de manifester alors qu’elles ne faisaient que porter sur la place publique leur message à l’égard d’un gouvernement qui refusait de les entendre. On ne peut tourner la page sur ces violations de droits et se taire », poursuit la représentante du comité légal de la CLASSE.
Ce rapport fera également l’analyse des dispositifs législatifs et réglementaires que les policiers ont invoqués lors de leurs interventions. « Les policiers disposent en effet de tout un arsenal juridique qui leur confère des pouvoirs d’intervention discrétionnaires. Ces pouvoirs peuvent laisser prise aux pratiques de profilage et, dans le cas des manifestations étudiantes, c’est de profilage politique dont il aurait été question » indique Me Sibel Ataogul, porte-parole de l’Association des juristes progressistes. « L’enquête publique doit aussi porter sur ces pratiques de profilage et cibler les dispositions législatives et réglementaires qui favorisent ces pratiques ».

L’ASSÉ dévoile son plan d’action annuel : En marche vers la gratuité scolaire!

Québec, le 30 septembre 2012 – Réunies en congrès à l’Université Laval, les délégations des associations membres de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) ont élaboré un ambitieux plan d’action annuel axé sur le thème de la gratuité scolaire. Cette revendication sera mise de l’avant lors de plusieurs événements de mobilisation, notamment en vue du sommet sur l’éducation post-secondaire que compte organiser le gouvernement.
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Puisque les détails de l’organisation du sommet sur l’éducation post-secondaire ne sont pas encore connus, la congrès de l’ASSÉ n’a pas statué sur sa participation ou non à l’événement. Cependant, afin que ce sommet soit l’occasion d’une réflexion en profondeur qui soit à l’image des revendications du mouvement étudiant, l’organisation a formulé ses demandes, qui seront communiquées au ministre de l’enseignement supérieur, de la science et de la technologie, Pierre Duchesne, lors d’une prochaine rencontre. «C’est important pour nous que ce sommet soit l’occasion d’une réflexion en profondeur, d’une discussion qui accorde aux revendications étudiantes la place qu’elles méritent. C’est aussi important pour nous que ce soient les personnes directement impliquées dans le quotidien de l’université, c’est-à-dire les professeur-e-s, chargé-e-s de cours, employé-e-s de soutien et professionnel-le-s, et non des représentants et représentantes d’entreprises privées, qui prennent part à cette discussion. Les universités ne sont pas des entreprises et elles ne doivent pas le devenir. Ce ne sont pas des centres de formation de main-d’oeuvre, mais des lieux de recherche et de transmission du savoir» déclare Jeanne Reynolds, coporte-parole de l’ASSÉ. Au cours de ce sommet, l’ASSÉ compte montrer en quoi la gratuité scolaire est un projet de société tout-à-fait réalisable et souhaitable, ici et maintenant.
En vue de préparer des bases de travail et des revendications communes pour le mouvement étudiant lors de ce sommet, l’ASSÉ appelle à une deuxième édition du Rassemblement national étudiant (RNE) cet automne. Il s’agit d’un événement non-partisan où toutes les associations étudiantes du Québec sont invitées, peu importe leur affiliation nationale. La première édition du RNE a eu lieu au mois de mai 2011 et avait jeté les bases du mouvement de grève des derniers mois. «Notre objectif est de rassembler le plus grand nombre d’associations possible autour d’une même table, sans que les associations nationales, l’ASSÉ y comprise, ne viennent influencer les débats» lance Camille Robert, coporte-parole de l’ASSÉ.
Par ailleurs, le calendrier d’activités pour l’année à venir est ponctué de plusieurs événements de mobilisation. Notamment, dans le cadre de la semaine internationale de mobilisation étudiante, l’ASSÉ appelle à une manifestation le 22 novembre prochain. «Notre mouvement a inspiré plusieurs associations étudiantes et mouvements sociaux dans d’autres pays, et nous voulons montrer notre solidarité avec les étudiantes et étudiants des autres pays. Par-delà les frontières, les enjeux qui touchent l’éducation sont souvent les mêmes : accessibilité, privatisation, marchandisation, entre autres. Le 22 novembre sera le moment de signifier aux dirigeants et dirigeantes d’ici et d’ailleurs que les étudiants et étudiantes se mobilisent lorsque la situation l’exige.» déclare Mme Robert.
Enfin, la question du maintien ou de la dissolution de la Coalition large de l’ASSÉ (CLASSE) a été abordée. Les délégations ont choisi de mettre la CLASSE en dormance le temps d’une réflexion sur l’avenir de la lutte, réflexion qui doit se tenir dans les assemblées générales. Puisque la CLASSE a été créée en tant que coalition de grève contre la hausse des frais de scolarité, la question de sa perpétuation ou de sa transformation doit se poser maintenant que la grève étudiante est terminée. De son côté, l’ASSÉ a connu une forte croissance au cours des derniers mois, accueillant 20 000 membres de plus depuis le mois de janvier. «C’est avec fierté que nous voyons se consolider le pôle combatif du mouvement étudiant» lance Jeanne Reynolds, coporte-parole de l’ASSÉ.

Journal Ultimatum rentrée 2012

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Voici en avant-première notre journal de rentrée!
Bientôt, il sera disponible dans tous les campus membres de l’ASSÉ.

Bonne lecture!